lundi 10 mai 2010

Anecdotes du rock

Lucy, l’ancêtre de l’homme

Vous avez sans doute déjà entendu en cours de SVT le nom de « Lucy ». Pour rappel, il s’agit du nom qui a été donnée au fossile ancêtre de l’homme, qu’on a longtemps considéré comme le plus ancien et le plus complet jamais trouvé.
Ce que vous ne savez peut-être pas, c’est pourquoi ce nom particulier a été choisi. En fait, le scientifique qui a découvert le fossile en 1974 était fan des Beatles, et il a donc décidé de le surnommer Lucy en référence à la chanson « Lucy in the Sky with Diamonds ». A noter que les initiales « LSD » ne sont pas une allusion à la drogue. C’est Julian Lennon, le fils de John, qui revenant de l’école, montra à son père un dessin représentant une de ses camarades de classe, Lucy, dessin intitulé par Jullian « Lucy in the sky with diamonds ».



Le pogo

Le pogo est un style de danse qui consiste, notamment lors d’un concert, à sauter de façon chaotique en bousculant les autres, et en suivant plus ou moins le rythme de la musique.
La légende raconte que c’est Sid Vicious, bassiste éphémère mais marquant du groupe punk des Sex Pistols, qui l’aurait inventé.
Lors de concerts auxquels il assistait, il aurait pris l’habitude de sauter sur place, afin de mieux voir le groupe sur scène. La foule l’aurait suivi spontanément, donnant naissance à cette danse particulière. Selon d’autres sources, il cherchait les autres membres du groupe perdus dans une salle de concert, et aurait sauté pour essayer de les apercevoir.



Decca, ou le label qui a refusé les Beatles

Même si cela semble incroyable aujourd’hui, l’histoire est authentique. A leurs débuts, alors qu’ils cherchaient une maison de disque, les Fab Four ont auditionné pour Decca. La maison de disque, peu convaincue par leur performance, a refusé de les engager.
Une décision dont le label aura tout le temps de se mordre les doigts, quand on sait le succès qu’ont ensuite eu les Beatles. Ils demeurent à ce jour les artistes ayant vendu le plus de disques au monde. Fort heureusement, Decca ne laissa en revanche pas filer les Stones qui restèrent chez Decca de 1963 à 1970.



Keith Moon, le batteur déjanté des Who


Keith Moon était bien connu pour sa consommation régulière de drogue et d’alcool
.

Un soir, avant un concert, un type propose à Keith Moon d’essayer un tranquillisant, normalement utilisé pour… les chevaux. La moitié, lui dit-il, et il va planer comme jamais. Prenant cette remarque comme un défi personnel à son encontre, lui le grand Keith Moon, il n’hésite pas, et prend le tranquillisant…en entier !
Il s’écroulera pendant le concert, évanoui, et un batteur choisi au hasard dans la foule finira le concert à sa place.
Ce n’est qu’une des innombrables histoires qui tournent autour de lui, l’anecdote apparemment vraie selon laquelle il aurait envoyé une limousine dans une piscine en est un exemple.



London Calling, des Clash


Lors d’un concert des Clash en 1979, Paul Simonon, le bassiste détruisit sa basse en la fracassant contre le sol. Il imitait en cela Pete Townshend, guitariste des Who (encore eux !), qui était coutumier du fait au milieu des années 60, soit près de 15 ans plus tôt !
Pennie Smith, photographe de rock, a le temps de prendre un cliché du geste. L’image sera utilisée sur la pochette de l’album London Calling et deviendra une des photos les plus célèbres dans le rock. Aujourd’hui, la basse fracassée est exposée au Rock and Roll Hall of Fame, à New York.





Kinks : copiés ou copieurs ?


Les Kinks, groupe britannique formé dans les années 60, avait dans son répertoire de l’époque une chanson intitulée « stop your sobbing », qui fut reprise et réarrangée fin des 70’s par les Pretenders dans leur premier album. Les Pretenders obtinrent un grand succès avec cette chanson, et leur version devint plus connue que celle des Kinks ! A tel point que lorsque Ray Davies, toujours leader des Kinks demanda, peu après la sortie de l’album des Pretenders, aux autres membres du groupe de retravailler la chanson pour la jouer en concert, ils la jouèrent selon les arrangements des Pretenders … Comme si les Kinks faisaient une reprise des Pretenders.


Dans le même ordre d’idée, le premier album du groupe Van Halen contenait une reprise de « You really got me » des Kinks. Les jeunes de l’époque qui avaient l’occasion de voir les Kinks en concert dans les 80’s disaient : « ils font une reprise de Van Halen » !


Muddy Waters : le bluesman artisan


Il fut un des plus grands bluesmen de tous les temps, repris par nombre de groupes dans les 60’s, au premier rang duquel on trouve les Rolling Stones, dont le nom est d’ailleurs emprunté à un titre de Muddy Waters. Après leur premiers succès en Angleterre, les Stones décidèrent d’enregistrer un album dans les studios Chess de Chicago, label du grand Muddy. A leur arrivée dans les studios, ils tombèrent sur un type en train de refaire la peinture : le peintre, c’était Muddy Waters ! A cette époque, même s’il avait déjà composé la plupart de ses grands standards, il n’était pas encore célèbre et encore moins riche (de toutes façons, on ne devient pas milliardaire avec le blues …) et il arrondissait les fins de mois comme il pouvait ...


Chuck Berry : une orientation professionnelle réussie


La transition est toute trouvée avec Muddy Waters : à ses débuts, Chuck Berry hésitait entre deux carrières : celle de chanteur et celle de … coiffeur ! C’est Muddy Waters qui l’a convaincu de choisir la première alternative. Quand on consulte la liste interminable des standards du rock composés par le génial Chuck, et l’influence qu’il a eu sur les groupes rock des années 60 à nos jours (Les Stones en tête), ça fait frémir de penser que peut-être sans lui certains de ces groupes n’auraient pas vu le jour.


Jerry Lee Lewis : allumer le feu

Dans les années 50, le « killer », surnom d’un des pionniers du rock’n’roll, pianiste de son état, participait à des tournées avec ses contemporains rockers de l’époque : Little Richard, Chuck Berry entre autres. Un soir, très en colère de ne pas passer en vedette, c’est-à-dire en dernier et de précéder Chuck Berry qui avait cet honneur, il décida de produire un concert exceptionnel, alignant tous ses succès avec une énergie jamais vue, et finissant son show en incendiant son piano sur scène ! Du jamais vu à l’époque. A la sortie de son concert, il aurait fait une remarque du genre : on va voir ce qu’il va faire maintenant cet enc…, en parlant de Chuck.


Franck A.

2 commentaires:

  1. Elles sont vraiment excellentes tes anecdotes, frérot! J'approuve ces articles qui nous apportent une petite bouffée d'air frai après des prises de têtes métaphysiques sur des artistes.
    Well done!

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  2. Un petit tour sur Crosstown Traffic pour la suite ?

    www.crosstowntraffic.fr

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